OUVRAGES ET INSTITUTIONS CITES PAR ABREVIATION silhouet

AC
Dictionnaire de l’Académie (suivi de l’année de publication dans les notes de Michel Gilot).

BCU
Bibliothèque cantonale et universitaire, Lausanne.

BPU
Bibliothèque publique et universitaire, Genève.

BV
Bibliothèque publique de la Ville de Neuchâtel.

Documentatieblad
Documentatieblad Werkgroep 18e Eeuw, Nijmegen (1968- , I- ; en cours).

GODET
Philippe Godet, Madame de Charrière et ses amis, d’après de nombreux documents inédits (1740-1805), Genève, A. Jullien, 1906, 2 vol. Reprint: Genève, Slatkine Reprints, 1973.

MN
Musée neuchâtelois [lère série]. I-L (1864-1913); Nouvelle série, I-L (1914-1963), Table générale des années 1864-1963, par Eliette Buser, Neuchâtel, 1965; Troisième série, I- (1964- ; en cours).

ROUSSEAU
ROUSSEAU, oeuvres complètes, édition publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Marcel Raymond, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1959-1969, 4 vol. parus.

Trév.
Dictionnaire de Trévoux (dans les notes de Michel Gilot).

NOTES
TROIS FEMMES
 
ETABLISSEMENT DU TEXTE
Manuscrits
a.) Neuchâtel, BV, ms. 1363, f. 46, orig. aut. Brouillon de l’introduction de la première partie des Trois femmes (voir notre Appendice 1).
b.) Neuchâtel, BV, ms. 1387, f. 40, orig. aut. Brouillon d’un passage sur Jan Praal, de la lettre Vl de Constance à l’Abbé de la Tour (voir notre Appendice II).
c.) Neuchâtel, BV, ms. 1387, f 21, orig. aut. Brouillon d’un passage servant de pont entre les lettres de Constance à l’Abbé de la Tour et la suite des Trois femmes. (Dans notre édition ce texte, ‘Les lettres qu’avoit lu Me de Berghen ...’, précède la Suite proprement dite).
d.) Neuchâtel, BV, ms. 1387, f. 27, orig. aut. feuille déchirée dont il ne reste que le côté droit et dont le verso est blanc. Brouillon où il est question de ‘mon devoir dans les evenements’ et de ‘M. l’abbé’, et qui semble appartenir à la Suite des Trois femmes (voir notre Appendice IV).
e.) Neuchâtel, BV, ms. 1363, ff 1-45, 47-49. orig. de la main de Charles-Emmanuel de Charrière avec des ajouts et correctiom de la main d’lsabelle de Charrière; brouillons de la main d’lsabelle de Charrière. Suite des Trois femmes. Publ. GODET, II, 228-229, et Documentatieblad, Nr. 27, 28, 29 (juni 1975), 159-170, fragments.
Sur le personnage Jan Praal il existe un texte fort intéressant qui porte des corrections de la main d’lsabelle de Charrière. Ce manuscrit, d’une main non identifiée, est conservé dans la collection Van Tuyll van Coelhorst à La Haye, et il est publié pour la première fois dans notre Appendice V (‘J’ai parlé avec l’auteur des trois Femmes...’).

Editions
1. Drei Weiber. / [ligne] / Eine Novelle / von / dem Abbé de la Tour. / [ligne] / Aus / dem französischen Manuskript übersetzt / von / L. F. Huber. / [ligne] / Cogitans dubito. / [ligne] / Leipzig, / in der Pet. Phil. Wolfischen Buchhandlung./1795.
248 p. in-8.
Introduction pp. [3]-10]; texte pp. [13]-248.
Cette traduction allemande de Huber parut en automne 1795, avant la première édition du texte français des Trois femmes.

2. LES / TROIS FEMMES: / NOUVELLE / [double ligne] / PAR L’AUTEUR DES LETTRES DE LAU- / SANNE, PUBLIEE POUR LE SOULAGE- / MENT D’UNE DE SES AMIES DANS LE / MALHEUR / [double ligne] / EN DEUX VOLUMES. - VOL. I. / [ligne] / A LONDRES: / De l’lmprimerie de Baylis, Greville-Street: / Et se trouve chez J. DEBOFFE, Gerrard-/Street; DULAU & CO., Wardour-Street, / & chez tous les Marchands de Nouveautés. / [ligne] / 1796. [IV], 156 p. in-12.
Introduction pp. [1]-4; texte 5-156.
LES / TROIS FEMMES: / ... VOL. II. ...
[II], I40. in-12.
Texte pp. [I]-137; Table [139-140].
Première édition du texte français des Trois femmes, roman qu’lsabelle de Charrière avait écrit dans l’intention d’aider Angélique-Marie d’Arlus, comtesse de Montrond qui s’était réfugiée en Angleterre. La souscription fut ouverte en automne 1795. Sans l’autorisation de l’auteur, le texte de cette édition, qui parut au printemps 1796 (lettre de Madame de Charrière à Chambrier d’Oleyres du 16 mars 1796), avait été censuré et comportait des altérations et des coupures (voir Jean-Daniel CANDAUX, ‘Note sur deux éditions mutilées de Madame de Charrière’, Revue des sciences humaines, XXXV (janvier-mars 1970), 87-92.).

3. LES / TROIS FEMMES. / NOUVELLE / DE M. L’ABBE DE LA TOUR./ PUBLIEE / PAR L’AUTEUR DE CALISTE / [ligne] / TOME I. / [ligne] / A PARIS, / Chez MOURER et PINPARE, Libraires. / N° . 42, Rue André-des-Arcs / [ligne] / 1797.
[xii] 168 p. in-12.
Avant-propos pp. [iii]-xij; texte pp. [3]-168.
LES / TROIS FEMMES. / ... TOME II. / ...
139 p. in-12.
Texte pp. [3]-139.
Selon Philippe Godet (GODET, II, 217 n.1.), cette édition parut fin juin 1797. Malgré la mention ‘à Paris’, le roman fut imprimé à Lausanne sur un brouillon qu’Isabelle de Charrière fournit à M. de Salgas. Le texte présente des divergences importantes par rapport à celui de l’édition ‘de Leipzig’ (voir 5. ci-dessous).

4. LES / TROIS FEMMES. / NOUVELLE / DE M. L’ABBE DE LA TOUR. / PUBLIEE / PAR L’AUTEUR DE CALISTE. / [ligne] / TOME I / [ligne] / A PARIS, / Chez les LIBRAIRES DE DE NOUVEAUTES. / [ligne] / 1797.
[xii], 168 p. in-12.
Avant-propos pp. [iii]-xij; texte pp. [3]-168.
LES / TROIS FEMMES. / ... PUBLIE / PAR ... TOME II. ...
139 p. in-12.
Texte pp. [3]-139. Même tirage que 3. ci-dessus avec une nouvelle page de titre.

5. Titre général:] L’ABBE DE LA TOUR / OU / RECUElL DE NOUVELLES / ET / AUTRES ECRITS DIVERS. / TOM. I. / [ligne] / A LEIPSIC, / CHEZ PIERRE PHILIPPE WOLF, / 1798.
Titre du premier volume:] TROIS FEMMES, / NOUVELLE / DE / L’ABBE DE LA TOUR / [lignel / Cogitans dubito. / [ligne] / SECONDE EDITION / ornée de sept estampes dessinées par Legrand, / et gravées à Paris par les meilleurs artistes. / [lignel / A LEIPSIC, / CHEZ PIERRE PHILIPPE WOLF, / 1798.
[IV] 325 p. in-8.
Introduction pp. [1]-10; texte pp. [11]-323; Errata p. 325.
Cette édition fut imprimée par Orell-Fussli à Zurich, et le premier volume n’a peut-être pas été mis en vente avant 1799 puisque l’auteur ne reçut les illustrations qu’en juillet 1799. Malgré la mention de ‘sept estampes’ sur la page de titre, tous les exemplaires de l’édition que nous avons examinés n’en contiennent que six. Le texte du roman fut corrigé par Isabelle de Charrière.
Les éditions 2. à 5. décrites plus haut sont les seules à entrer en ligne de compte dans le choix de notre texte de base. Les éditions qui suivent sont posthumes.

6. LES TROIS / FEMMES, / PAR Madame de CHARRlERE, Auteur des / Lettres Ecrites de Lausanne, de Sir / Walter-Finck, etc. / ORNE DE SEPT GRAVURES. / A PARIS, / Chez A. NEPVEU, Libraire, Passage des / Panoramas, N° . 26. / [ligne] / 1808
[IV], 325 p. in-8.
Introduction pp. [1]-10; texte pp. [11]-323; Errata p. 325.

7. LES / TROIS FEMMES / PAR Mme. DE CHARRIERE / Auteur des Lettres écrites de Lausanne, de / Sir Walter-Finck, de St.-Anne et Hono- / rine d’Uzerches, etc., etc. / ORNE DE SIX GRAVURES, / PAR Duplessis Bertaux, Choffard et Couché, / d’après les Dessins de Legrand. / [ligne] / Cogitans dubitio. / [ligne] / PARIS, / Chez A. NEPVEU, Libraire, Passage des / Panoramas, N° . 26. / [ligne] / 1809.
[IVl 325 p. in-8
lntroduction pp. [1]-10; texte pp. [11]-323; Errata p. 325.

8. LES / TROIS FEMMES / PAR Mme. DE CHARRIERE / Auteur des Lettres écrites de Lausanne, de / Sir Walter-Finck, de St.-Anne et Hono- / rine d’Uzerches, etc., etc. / [ligne] / Cogitans dubito. / [ligne] / PARIS, / Chez A. NEPVEU, Libraire, Passage des / Panoramas, N° . 26. / [ligne] / 1809.
[IV], 325 p. in-8.
Introduction pp. [1]-10; texte pp. [11]-323; Errata p. 325.
Cette édition n’est que 7. ci-dessus sans les gravures d’après Legrand.

9. Drey Weiber. Nach dem Französischen bearbeitet von L. F. Huber. Neue Auflage mit sechs Kupfern. Frankfurt am Main, 1819. Bei den Gebrüdern Sauerländer. 248 p. in-8.

l0. Drey Weiber. Nach dem Französischen bearbeitet von L. F. Huber. Neue Auflge mit Kupfern. Leipzig, bey Phil. Wolf und Comp. 1822.
248 p. in-8.
Dans le cas des Trois femmes le choix de notre texte de base n’est pas difficile. La seule édition revue par Isabelle de Charrière fut celle de 1798 (5. ci-dessus), et nous l’adoptons ici. Quant aux corrections que donne l’errata, nous les avons incorporées dans notre texte. A cet errata Madame de Charrière ajoute les conseils suivants:

‘On dira ici ce qu’a dit la Fontaine en publiant ses fables: Si l’on veut avoir quelque plaisir à la lecture de cet ouvrage, il faut que chacun corrige à la main dans son exemplaire, les fautes marquées par l’errata - Le lecteur trouvant d’autres fautes pourra corriger toutes celles qui le choqueront.’

Nous nous sommes borné à ne corriger que les coquilles évidentes, en signalant nos corrections dans l’apparat critique.
On relève des variantes entre l’édition de 1798 et celles qui l’ont précédée, mais, il convient de n’en retenir que celles qui ne sont pas l’oeuvre d’un censeur. Or, la première édition du roman (2. ci-dessus), altérée probablement par le marquis de Lally-Tollendal (GODET, II, 218) à l’insu de Madame de Charrière, présente des divergences par rapport aux éditions postérieures. Comme les articles de Denise Hermann et de Jean-Daniel Candaux l’ont démontré (voir notre Introduction), le texte du roman a été remanié et l’intrigue en a été déformée. Nous n’avons donc pas retenu ces variantes. En revanche le texte des éditions que nous avons numérotées 3. et 4 (le texte en est le même) fut imprimé par un éditeur qui était négligent, certes - Madame de Charrière s’en plaint dans sa lettre à Chambrier d’Oleyres du 21 juin 1797 - mais qui, semble-t-il, ne se permit pas de le modifier comme l’avait fait le correcteur londonien: du moins telle a été notre conclusion en comparant les éditions de 1797 et 1798. (Comme nous ne possédons pas de mise au net de cette section des Trois femmes il est malheureusement impossible d’aboutir à des conclusions certaines.) Ce qui semble confirmer notre hypothèse, c’est l’existence d’un exemplaire de l’édition de 1797 corrigé par Madame de Charrièr qui appartenait à la bibliothèque de Chambrier d’Oleyres et qui est conservé aujourd’hui au château de Cormondrèche. La romancière a sans doute corrigé dans cet exemplaire la plupart des ‘ridicules fautes’ dont elle parle dans sa lettre du 21 juin 1797, et elles ne sont pas tellement nombreuses. Beaucoup plus nombreuses sont les différences entre cet exemplaire corrigé et l’édition de 1798, et ces différences sont pour la plupart des corrections de style. Il semble donc qu’lsabelle de Charrière a amélioré son texte en vue de sa parution dans le cadre de L’Abbé de la Tour. Nous relevons ici les variantes de l’édition de 1797 (3. et 4 ci- dessus) que
nous désignons par le sigle A et les corrections autographes apportées à l’exemplaire de Chambrier d’Oleyres, désignées par le sigle B. Nous ne retenons pas les simples différences d’orthographe ou de ponctuation, ou les coquilles manifestes, sauf dans le cas d’une intervention de Madame de Charrière dans l’exemplaire de Chambrier d’Oleyres. Ajoutons enfin qu’il existe un exemplaire de L’Abbé de la Tour conservé aujourd’hui au château de Cottendart qui appartenait à César d’lvernois et qui porte sur la feuille de garde les mots ‘Don de l’auteur’. Les corrections qui s’y trouvent s’inspirent vraisemblablement d’lsabelle de Charrière, mais sur les trois que nous avons relevées dans le texte des Trois femmes deux nous semblent être des erreurs et la troisième est déjà rectifiée par l’errata: nous n’avons retenu que cette troisième correction.

1) A LES/TROIS FEMMES./NOUVELLE/DE M. L’ABBÉ DE LA TOUR./PUBLIÉE/PAR L’AUTEUR DE CALISTE./TOME I./A PARlS,/Chez les LIBRAIRES DE NOUVEAUTÉS./1797.; B TROIS FEMMES est précédé de LES biffé, PUBLIÉE ...CALISTE. est biffé et Madame de Charrière a ajouté ‘Cogitans dubito.’ au-dessus de la ligne; Back
2) A, B Cette section est intitulée ‘AVANT-PROPOS’; Back
3) coquille: couversations; Back
4) A Innée! quelle erreur!, B quelle erreur! biffé; Back
5) A LES/TROIS FEMMES, B LES biffé; Back
6) A simplicité; elle, B simplicité, elle; Back
7) A, B d’épines fleuries; Back
8) A, B pardonne-nous; Back
9) A, B Junker en caractères romains; Back
10) A, B regaillardir; Back
11) A, B Informes-toi; Back
12) A, B plaisir. Il se peut aussi que je ne m’entende pas à ces choses-là. Quelqu’un à qui je donnois une rose, voulut me donner un écu.Je le refusai, et n’ai jamais...; Back
13) A, B Junker en caractères romains; Back
14) A d’Altendorf, B d’Altendorf biffé, d’Aldor ajouté à côté de la biffure; Back
15) A Elle trouvoit, B y ajouté au-dessus de la ligne; Back
16) A humble etc.; B etc. biffé; Back
17) A, B tout ce paragraphe, Cette soeur...clarté est reporté en note; Back
18) A Nam haud tibi vultus/Moratis nec vox hominem sunt., B citation corrigée par Madame de Charrière; Back
19) A, B Comment...Baron en italique; Back
20) A, B Pour moi, je vous avoue, M. le Baron, interrompit Mme. d’Altendorf, je ne peux trouver; Back
21) coquille: ou est; Back
22) A, B Emile en italique; Back
23) A, B retirâmes; Back
24) coquille: dout; Back
25) coquille: cheminée;Back
26) coquille: un; Back
27) coquille: chèr; Back
28) coquille: tout; Back
29) A un peu mieux, B mieux biffé, encore ajouté au-dessus de la ligne; Back
30) A, B dit-elle, quand j’habiterai ma demeure, vous ferez faire une porte; Back
31) A, B Théobald qui arrivoit, entendit cette vive éjaculation; et Mme. de Vaucourt; Back
32) A, B soit fut, coquille pour fût; Back
33) coquille: Jls; Back
34) A, B pusse; Back
35) A, B formé; Back
36) A l’ont, B corrigé en ont; Back
37) coquille: chèr; Back
38) A, B mais les François sur-tout excitent dans mon coeur le plus vif intérêt dans quelque rang qu’ils soient nés, de quelque opinion qu’ils soient les victimes; et; Back
39) A, B discrétion...dit Emilie. - J’y compte; Back
40) coquille:er; Back
41) A, B pleurer. - Nous; Back
42) A considérable, B s ajouté à la fin du mot; Back
43) A, B s’abandonnoient; Back
44) A, B pour moi ni pour mon enfant; Back
45) A, B m’avoit; Back
46) A C’est, B C’est biffé, Cet ajouté au-dessus de la ligne; Back
47) A, B de yeux; Back
48) A, B en peut; Back
49) A Stolzbergheim, B -berg- biffé; Back
50) A, B cette fleur de rhétorique en italique; Back
51) A, B toute; Back
52) A, B L’avez-vous; Back
53) A, B reprit ; Back
54) A, B au mois; Back
55) A, B pas d’alinéa; Back
56) A, B sans le vouloir, sans le savoir; Back
57) A, B seul quelques instans; Back
58) A promit, B corrigé en promet; Back
59) coquille: supposè; Back
60) A, B Oui, ma femme, oui, vous l’etes!; Back
61) A, B cors corner; Back
62) A, B pas d’alinéa; Il démêle son effroi, et craignant sa résistance, il lui dit en lui prenant la main; Back
63) A nous toutes, B corrigé en nous toutes; Back
64) A, B à partir, à nous suivre; partez; Back
65) A, B car...tout-à-fait entre parenthèses; Back
66) A j’aurois, B aurois biffé, avois ajouté au-dessus de la ligne; Back
67) A Altendorl, B corrigé en Altendorf; Back
68) coquille: fallùt; Back
69) A, B ce titre manque; Back
70) A, B avec elle mieux que bien; Back
71) A, B Fin du Tome I. en italique; B la page de titre du deuxième tome est corrigée comme nous l’avons décrit dans notre première note, mais les trois dernières lettres de dubito ont été coupées à la reliure; Back
72) A LES/TROIS/FEMMES., B LES biffé; Back
73) A, B sans presque de mouvement; Back
74) A, B qui, sans se plaindre, sans même s’ennuier décidément, a su vivre; Back
75) A, B et dont cependant elle n’a rien perdu; Back
76) A, B si peur; Back
77) coquille: dela; Back
78) A, B de la naissance, figure et fortune; Back
79) A entr’eux, et pour eux, c’est, B corrigé en entr’eux, et pour eux c’est; Back
80) A, B suivi de Ce 21 Décembre 1794.; Back
81) A, B cette; Back
82) A Anglois; ses réflexions sont justes; on peut ne pas aimer, B corrigé en Anglois; les allusions en sont trop subtiles; ne pas aimer; Back
83) A, B grotesque et grossière; Back
84) A, B suivi de Ce 25 Décembre 1795.; Back
85) A eux où, B partout ajouté en marge; Back
86) coquille: ; Back
87) A, B la date manque ici; Back
88) A,B suivi de Ce 28 Décembre 1794.; Back
89) A, B commune et qui forceroit la Comtesse; Back
90) A, B d’autres; Back
91) A, B la date manque ici; 92) A, B suivi de Ce 5 Janvier 1795.; Back
93) A les plus, B corrigé en les moins; Back
94) A là c’est la soumission et l’inconséquence elle-meme; si elle ne peut citer une éloquente page où elle soit érigée en vertu, elle trouvera, B le point-virgule après elle-meme a été supprimé Back
et elle avant trouvera a été biffé; Back
95) A, B la date manque ici; Back
96) A, B suivi de Ce 19 Janvier 1795.; Back
97) A, B Théobald d’Altendorf en caractères romains; Back
98) coquille: nn; Back
99) A, B devra que sa pénible carrière soit semée de quelques fleurs.; Back
100) A, B la date manque ici; Back
101) A, B Ce 23 Janvier 1795.; Back
102) A, B songes-creux; Back
103) A alinéa, B alinéa supprimé; Back
104) A commun tour-à- tour, B ou ajouté au-dessus de la ligne; Back
105) A n’est pas le sien, B precisement ajouté au-dessus de la ligne; Back
106) A toujours si froidement, B si biffé; Back
107) A nacelle, et pouvoir, en la conduisant mal, ne noyer que moi, B de ne ajouté au-dessus de la ligne entre et et pouvoir, ne biffé; Back
108) A, B La tête d’un enfant; Back
109) A, B la date manque ici; Back
110) A, B suivi de Ce 30 Janvier 1795.; Back
111) A, B se trouvant; Back
112) A, B chambre, a voulu; Back
113) A, B ne le découvrit, qu’on ne le touchât pas; Back
114) A le matin, B le biffé, ce ajouté au-dessus de la ligne; Back
115) A, B la date manque ici; Back
116) A, B suivi de Ce 6 Février 1795.; Back
117) A détermina, B un t final ajouté; Back
118) A, B pas d’alinéa; Back
119) A, B non et oui en caractères romains; Back
120) A, B à mon gré; Back
121) A, B nous verrons; Back
122) A cocu, B corrigé en c...; Back
123) A, B et pilastres; Back
124) A, B et palais; Back
125) A, B consultez les livres; Back
126) coquille: quon; Back
127) A, B que seroit-il; Back
128) A, B j’inviterai les premiers; Back
129) A, B chiens, un troisième les beaux-esprits; Back
130) A, B préexistant; Back
131) A, B de se consulter et de s’en croire; Back
132) A, B obligations en caractères romains; Back
133) coquille: l artisan Back
134) A, B quantité; Back
135) A, B souffrir et mourir; Back
136) A content, B content biffé, cent ans ajouté au-dessus de la ligne; Back
137) A incomplette? Donner n’est pas ce qu’elle fait de plus beau, de plus noble, de plus difficile. Par exemple, la générosité n’est-elle envisagée que dans un seul de ses effets? Donner n’est pas tout, B Donner ...effets? biffé Back
138) A d’agir, pourroient être l’effet de la générosité, et il;B corrigé en d’agir, pourroit être selon l’occasion l’effet d’une generosité sublime... et il; Back
139) A, B suivi, après un alinéa, de Mon jugement à moi sur le WEEKLY DICTIONARY, c’est que l’idée en est heureuse pour le fond, très-puérile quant à la forme, et que les articles Dimanche, If, Faucon, Hameau, sont jolis: dans chacun des autres il y a quelques mots qui me paroissent heureux. J’ai dit que l’idée quant au fond, étoit heureuse à mon gré; j’entends que rectifier la signification attachée dans l’esprit du vulgaire à certains mots, en commenter d ’autres etc. et amuser par cette lecture facile, courte et assez piquante, des gens qui n’ont pas le tems ni l’habitude de faire des lectures suivies et profondes, me paroîtroit fort bien entendue. La forme est puérile; pourquoi un seul mot commençant par un A, un seul mot par un B? Je n’ai rien su trouver de mieux que ce pauvre arrangement là. Théobald est jeune, il faudra lui pardonner son enfantin Dictionnaire: moi je n’ai point d’excuse, si-non If, Dimanche, etc.
Ce mardi 9e Juin 1795.
Dans B on lit au bas de la page 129 ‘voici la plus etrange [mot illisible]’ de la main d’lsabelle de Charrière: on comprend aisément son étonnement puisqu’il s’agit d’une lettre (ou d’une section d’une lettre) de la romancière à son traducteur allemand Huber que l’imprimeur a incorporée par inadvertance aux Trois femmes (voir sa lettre du 21 octobre 1798 à Huber). Au bas de la page 130 elle écrit aussi ‘Moderation fait exprès pour la traduction allemande a été’, le reste de la phrase a été coupé à la reliure; Back
140) ces deux séries de points de suspension ont été, ajoutées dans B au-dessus de la ligne et dans les marges, sans doute par Isabelle de Charrière; Back
141) coquille: delicatesseet; Back
142) A, B appartenu; Back
143) A, B fois, et à peine; Back
144) A, B vertu en italique; Back
145) A toujours voir, B à ajouté au-dessus de la ligne; Back
146) A, B point.Back

COMMENTAIRE
1. ‘Le domestique comprend tous ceux qui agissent sous un homme, qui composent sa maison, qui demeurent chez lui’ (AC, 1740) (MG). Back
2. André-Boniface-Louis Riqueti vicomte de Mirabeau (1754-1792), surnommé ‘Mirabeau Tonneau’, fut envoyé aux Etats généraux par la noblesse de Limoges en 1789. Il émigra vers 1790 et forma le corps qui allait porter son nom. Sa conduite de l’armée lui fut retirée plus tard lorsqu’il offusqua les princes allemands par son insolence.Back
3. L’ancien duché de Gueldre démembré avait donné naissance à la province de Gueldre, ‘une des Sept Provinces Unies’ et le Haut-Quartier de Gueldre qui ‘depuis le traité d’Utrecht’ se trouvait ‘partagé entre trois souverains’: ‘la Maison d’Autriche, les Etats Généraux’ des Pays-Bas et ‘le Roi de Prusse’ qui avait ‘pour sa part la ville de Gueldre’ (Grand Vocabulaire français, 1770) (MG).Back
4. Forme francisée d’Altendorf (voir la lettre d’lsabelle de Charrière à Ludwig Ferdinand Huber du 13, 20 ou 27 novembre 1797).Back
5. ‘On dit aussi figurément donner de la tablature à quelqu’un pour dire, lui donner de l’embarras, lui susciter quelque affaire fâcheuse. Il est du style familier.’ (AC 1740) (MG).Back
6. Terme ancien dont Marmontel regrettait l’oubli et que Rousseau, cité par Littré, emploie dans une lettre au sens d’important (MG).Back
7. Au sens ancien de bien tenue (MG).Back
8. ‘O jeune fille que je ne sais comment nommer. Tu n’as pas le visage d’une mortelle et l’on ne reconnaît pas une mortelle au son de ta voix’ (Virgile, L’Enéide, I, vers 327-328).Back
9. Citation d’Emile ou De l’éducation, traité d’éducation de Rousseau paru en 1762 (ROUSSEAU, IV, 812-813).Back
10. Au sens psychologique: une réaction, un élan du cŒur (MG).Back
11. Précisément, expressément (MG).Back
12. C’est-à-dire jusqu’à un certain point.Back
13. D’une lettre de Julie de Chaillet à Isabelle de Charrière il ressort que la romancière l’avait priée de la renseigner sur les feux d’artifice:

‘Etoiles - serpenteaux - lances à feus - Globes - fougades - marons - saucisson - girandolles - genouillers - Trompes - Jattes voila ma chere amie le resultat de nos recherches Enciclopediques vous choisires la ce quil vous plairas George croit que ce seras fougades il trouve que ce mot à l’air plus du metier que tous les autres moi je suis pour Girandolles parce quavec des soleils et des gerbes tout le monde verras dans sa tète votre feu dartifice vous nous dires lequel vous aures preferes de tous’ (lettre qui date probablement de la première moitié de 1795).Back

14. Au sens ancien de ‘qui aime à donner’ (AC, 1740) (MG).Back
15. Adèle de Senanges (1794), roman de Madame de Flahaut qui deviendra plus tard Madame de Souza (1761-1836).Back
16. C’est-à-dire instructions.Back
17. Terrinier: potier, artisan de la terre cuite (MG).Back
18. ‘Cercle se dit aussi de plusieurs principautés, villes et Etats qui font ensemble le corps politique d’Allemagne, les dix cercles de l’Empire, les troupes du Cercle’ (AC, 1762 ) (MG). Les Prussiens, les Hessois, les Autrichiens et des émigrés français avaient formé une alliance contre la France révolutionnaire.Back
19. Torquato Tasso, dit le Tasse, Gerusalemme Liberata, canto VII, stanza 8: ‘Et aucun bruit de guerre n’a encore troublé ces lieux reculés’.Back
20. C’est-à-dire le temps est passé où l’on avait le loisir de s’y adonner (MG).Back
21. Allusion à L’Ane et le petit chien (La Fontaine, Fables, livre IV, 5):

‘Ne forçons point notre talent,
Nous ne ferions rien avec grâce’Back

22. Jean-Sylvain Bailly (1736-1793), homme politique et savant, maire de Paris exécuté pendant la Révolution. Il fut l’auteur d’un Discours lu devant l’Assemblée nationale (1789) et d’une Lettre à tous les citoyens actifs de Paris (1790). Isabelle de Charrière avait connu Bailly dans le salon des Suard et fut très affectée par sa mort (GODET, I, 334 et II, 79).Back
23. C’est-à-dire Madame de Genlis (1746-1830), auteur d’Adèle et Théodore (1782) et d’autres ouvrages pédagogiques.Back
24. Roman poétique et exotique fort célèbre de Bernardin de Saint-Pierre paru en 1788.Back
25. Charles Pinot Duclos (1704-1772), moraliste et romancier de tendance libertine. Ses Confessions du comte de *** (1741) et ses Considérations sur les moeurs de ce siècle (1751) sont d’une grande pénétration psychologique.Back
26. Archevêque de Cambrai, Fénelon (1651-1715) était l’auteur des Aventures de Télémaque (1699) dont les idées politiques lui coûtèrent la faveur du roi.Back
27. Lire pupilles.Back
28. Jean-Paul Marat (1743-1793), révolutionnaire extrémiste assassiné par Charlotte Corday. Le 21 septembre 1794 ses cendres furent déposées triomphalement au Panthéon et en furent enlevées par un arrêté du 8 février 1795.Back
29. Eglise parisienne construite par Soufflot. Les révolutionnaires en firent un temple consacré aux grands hommes du pays, et lors d’une cérémonie qui imitait la déification des empereurs et des héros romains - l’apothéose - les restes de Voltaire et de Rousseau y furent déposés.Back
30. Lycurgue, nom du législateur mythique de Sparte (IXe s. avant J.-C.) et d’un célèbre orateur athénien (vers 396-vers 325 avant J.-C). Il s’agit ici du législateur.Back
31. Solon (vers 638-vers 558 avant J.-C.), homme d’état et législateur athénien qui donna une constitution plus démocratique à ses concitoyens.Back
32. Epaminondas (vers 418-vers 362 avant J.-C.), général thébain qui vainquit les Spartiates à Leuctres et à Mantinée.Back
33. Germanicus (15 avant J.-C. - 19 de notre ère), général romain qui vainquit Arminius en Germanie. Il était célèbre par sa vertu et sa justice.Back
34. Marcus Tullius Cicero, dit Cicéron (106-43 avant J.-C.), homme politique et le plus éloquent des orateurs latins. Pendant son consulat il déjoua la conspiration de Catilina contre le sénat.Back
35. ‘Rabat-joie. Ce qui survient de fâcheux, de désagréable lorsqu’on est en disposition de se réjouir. (AC. 1740) (MG).Back
36. ‘C’est un subject merveilleusement vain, divers et ondoyant, que l’homme’ (Montaigne, Essais, I, i).Back
37. Isabelle de Charrière développe sa pensée sur les deux écrivains dans une lettre à Henriette L’Hardy du 27 décembre 1794:

‘Je crois Voltaire plus vain, Rousseau plus orgueilleux. Voltaire plus uniquement occupé de la gloire de son esprit, Rousseau melant à cet amour propre la pretention d’une espece [de] vertu dont il s’entousiasmoit avant que d’en enthousiasmer les autres [...] L’une des choses où j’ai vu le plus d’amour propre & le manque le plus evident de vertu c’est dans tout ce qui concerne Geneve. Dabord aprés l’insulte qu’il a receue de son gouvernement il jette feu & flame il dit et ecrit tout ce qu’il faut pour exciter la discorde parmi ses concitoyens, après cela il leur recomande la paix la moderation la douceur’Back

38. Pierre Bayle (1647-1706), auteur du célèbre Dictionnaire historique et critique (1695-1697) qui par son scepticisme et ses arguments en faveur de la tolérance annonce la philosophie des Lumières.Back
39. Madame de Charrière oppose la Sorbonne à la rue Saint-Honoré, rue des frivolités, comme elle avait opposé à Trianon Vincennes, simple faubourg (MG).Back
40. Arthur Young (1741-1820), agronome et écrivain anglais, auteur de plusieurs volumes de Voyages bien documentés. Ses Travels in France (1792) donnent un tableau de la société française à la veille de la Révolution.Back
41. que les grandes fortunes se popularisent: profitent au peuple. Usage hardi du verbe réfléchi, alors que populariser venait juste d’entrer dans le Dictionnaire de l’Académie(MG).Back
42. Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes (1721-1794), homme politique français, directeur de la librairie et protecteur des Philosophes.Back
43. L’édit de Nantes, rendu par Henri IV le 13 avril 1598 pour régler le statut de l’Eglise réformée en France. Les droits importants accordés au calvinistes par cet édit furent supprimés lorsque Louis XIV le révoqua en 1685.Back
44. Guatimozin ou Cuauhtemotzin ou Cuauhtemoc, ‘l’Aigle qui tombe’, (vers 15O2-1525), dernier empereur des Aztèques qui résista héroïquement à l’armée de Cortez. Les Espagnols l’étendirent, lui et son ministre, sur des charbons ardents pour leur faire révéler où les trésors de l’empereur étaient cachés. D’un regard son ministre lui demanda la permission de révéler le secret aux bourreaux. La réponse de l’empereur, devenue célèbre par la suite, ‘Et moi, suis-je sur un lit de roses?’ rappela au ministre qu’il n’était pas seul à souffrir.Back
45. Isabelle de Charrière consulta Jean-Frédéric de Chaillet sur le choix du mot ’soubassement’. Dans sa réponse (voir la Correspondance) Chaillet cite l’ouvrage de Jacques-François Blondel, L’Architecture française pour confirmer qu’elle peut se servir du mot ’en toute sureté’.Back
46. L’histoire rappelle de près une fiction de Marivaux, L’Education d’un prince (Journaux, Editions Garnier, 524-526) (MG). Back
47. ‘Gouvernante d’un enfant’ (AC, 1762) (MG).Back
48. la petite pièce: le codicille, ajouté à l’‘arrangement’ principal (MG).Back
49. ‘On dit faire main basse pour dire: Ne point donner de quartier, passer au fil de l’épée (AC, 1740) (MG).Back
50. Cocu (comme on le trouve dans l’édition de 1797).Back
51. Claude-Adrien Helvétius (1715-1771), philosophe et auteur des traités De l’esprit (1758) et De l’homme (1772). Matérialiste et athée, il soutient dans De l’homme (et contre l’Emile de Rousseau) que le rôle de la société et de l’instruction est d’une importance capitale dans la formation d’un homme.Back
52. Dans sa verve le personnage joue quelque peu sur les mots, puisque le ‘littérateur’ honoraire est en même temps un bâtiment qu’on remet en état: depuis longtemps en ‘architecture’ restaurer signifiait ‘rétablir, remettre en vigueur’ (AC, 1740); rhabiller ‘fournir de nouveaux habits’ signifiait aussi ‘passer une nouvelle couche de vernis’ et dans ce sens commençait à être employé au figuré (MG).Back
53. ‘Voler sur les grands chemins’ (Trév., 1752) (MG).Back
54. (a) Germain-François Poullain de Saint-Foix (1698-1776), auteur d’Essais historiques sur Paris (1754) et d’autres ouvrages; (b) François Eudes de Mézeray (1610-1683), historien français, auteur d’une célèbre Histoire de France (1643-1651) et d’un Abrégé chronologique (1668).Back
55. Saint-Foix parle ainsi de Marguerite de Valois (1553-1615), première femme d’Henri IV:

‘J’estime comme un autre la vertu dans une femme, mais parce qu’elle aura eu des Amans, quelques foiblesses, il ne me semble pas qu’on doive la déchirer impitoyablement comme on a fait cette pauvre Princesse, qui d’ailleurs étoit pleine de bonnes intentions pour la gloire & la tranquilité de l’Etat, & qui joignoit au meilleur cŒur, à l’ame la plus noble, la plus compatissante, & La plus généreuse, beaucoup d’esprit & de beauté. Vraye héritiere des Valois, dit Mezeray, elle ne fit jamais don à personne sans excuse de donner si peu; elle étoit le réfuge des Gens de Lettres, en avoit toujours quelques-uns à sa table, & apprit tant en leur conversation, qu’elle parloit & écrivoit mieux que femme de son temps.

(Essais historiques sur Paris, nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée (Londres et Paris, 1759, 3 vol.), I, 246-247).Back
56. Personnage principal de Die Leiden des jungen Werthers, roman de Goethe paru en 1774.Back
57. de figures de sève: de végétaux (MG).Back
58. ‘A Salluste jaloux je lirai votre histoire, A Licurgue vos loix, à Virgile vos vers; J’étonneray les morts: ils ne pouront m’en croire.Nul d’eux n’a rassemblé tant de talents divers.’ (VOLTAIRE, Voltaire’s Correspondence, éd. Theodore Besterman, Institut et Musée Voltaire, Les Délices, Genève, 1956, XX, 64 letter 3995). Cette lettre du 3 octobre 1751 à Frédéric II, roi de Prusse, imprimée pour la première fois dans Le Porte-feuille trouvé (Genève, 1557), I, 200-201, fut une réponse à l’Ode à Voltaire, qu’il prenne son parti sur les approches de la vieillesse et de la mort:

‘Soutien du goût, des arts, de l’élégance,
Fils d’Apollon, Homère de la France [...]’

(Œuvres de Frédéric, X, 52-54, vers cités par Theodore Besterman).Back
59. ‘C’était comme ce qui arrive lorsque, parmi une multitude agitée, des gens ignobles s’oublient et, dans une colère noire, jettent des flambeaux et des pierres, leur fureur leur fournissant des armes; puis, s’apercevant d’un homme sage et digne de respect, s’arrêtent pour l’écouter en silence. Son discours calme leur courroux, et ils se laissent guider par ses conseils’ (Virgile, L’Enéide, livre I, vers 148-153.)Back
60. Adam Ferguson (1723-1816), philosophe et historien écossais, auteur d’un Essay on the History of Civil Society (1767), des Institutes of Moral Philosophy (1769) et des Principles of Moral and Political Science (1792). Il tenta de concilier l’individualisme de Hobbes avec la morale sentimentale et l’altruisme de Shaftesbury.Back
61. appellans: qui en appellent comme Rousseau de la société à la nature. (On avait longtemps nommé les Jansénistes appelants, parce qu’ils ‘en appelaient’ de la Bulle Unigenitus) (MG).Back
62. Georges Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788), naturaliste et écrivain francais, auteur de la célèbre Histoire naturelle, générale et particulière (1749-1804) en 44 volumes.Back




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